“Eau, tu n’es pas nécessaire à la vie, tu es la vie”
Antoine de Saint-Exupéry
L’eau potable est une ressource précieuse qui se raréfie sur Terre.
Elle est indispensable au bon fonctionnement de la majorité de nos activités humaines, et nous en consommons parfois un peu trop. Il nous appartient donc de la préserver et chacun à son échelle peut y contribuer.
En effet, bien que l’eau recouvre 72 % de la surface du globe, 97 % de cette eau est de l’eau salée. L’ensemble des eaux douces représente donc 3 % du volume global. Dans ce faible pourcentage, les glaces et les neiges permanentes représentent 2,1 % et l’eau douce disponible 0,7 % (la moitié provenant d’eaux souterraines).
Dans ces installations, l’Homme utilise donc moins de 1 % d’eau présente sur Terre (baies côtières, lacs, fleuves, cours d’eau, barrages), le reste provenant des nappes phréatiques/souterraines.
Il faut aussi savoir que 70 % des ressources en eau sont utilisées dans l’agriculture et 20% dans l’industrie et 10 % dans la consommation domestique.
Des ressources en eau qui ne sont pas disponibles en quantité égale dans tous les pays du monde.
En effet, près de 3 milliards d’êtres humains, seront touchés par la pénurie d’eau d’ici à 2025 d’après le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD).
La réduction de notre consommation en eau représente un véritable enjeu aussi bien pour notre planète que pour la population.
Le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) est parmi les acteurs de premier plan dans l’élaboration de solutions durables pour l’eau.
Il explore les questions du rôle de l’eau dans notre planète et publie régulièrement sa note d’information sur le niveau des nappes phréatiques. Dans son rapport sur l’état des nappes d’eau souterraine au 1er novembre 2019, il annonce que bien que le niveau d’eau se soit stabilisé, un nombre conséquent de réservoirs demeurent modérément bas. Ceci est dû notamment aux prélèvements par l’Homme, mais aussi à la multiplication des tempêtes, des inondations qui malmènent les réserves d’eau douce de surface souterraine, sans compter les épisodes de sécheresse.
Plus il y a de personnes, plus il y a de personnes à désaltérer, de bouches à nourrir et d’activités humaines qui nécessitent l’utilisation d’eau.
L’augmentation de la population mondiale a fait multiplier les prélèvements d’eau par plus de sept entre 1990 et 1995.
Par exemple :
Remarques :
– Selon la Maison de la Consommation et de l’Environnement (un regroupement d’associations de consommateurs), l’eau en bouteille coûte environ 120 fois plus cher que l’eau du robinet : en moyenne 1,87 €/an/personne pour l’eau du robinet contre 240 € pour l’eau en bouteilles.
– Un Parisien consomme quant à lui 120 litres par jour. Ceci serait notamment dû au fait qu’ils ne possèdent pas, pour la majorité, de baignoire, de piscine ou de jardin.
De plus, réduire sa consommation en eau représente un réel enjeu financier pour la population. Le coût de l’eau potable ne cesse d’augmenter et cela est notamment dû aux difficultés de retraitement et d’évacuations des eaux usées etc. Des travaux sont entrepris.
régulièrement pour moderniser les canalisations (afin d’éviter tout risque de fuite), ce qui augmente la facture d’eau.
La récupération de l’eau de pluie à un double avantage économique et écologique. Il est défini que plus de 50% de l’eau que nous utilisons ne nécessite pas qu’elle soit potable.
Les utilisations les plus courantes de l’eau de pluie sont l’arrosage des plantes, les légumes ou encore le lavage de la voiture. Toutefois, elle sert également à un usage domestique comme par exemple l’alimentation des sanitaires, le nettoyage du sol ou encore le lave-linge
Un pommeau de douche classique consomme en moyenne 15 litres/minute. Une douche de 5 minutes utilise donc 75 litres d’eau. 10 minutes sous la douche sans couper l’eau correspondent donc à 150 litres d’eau consommés.
Soit autant que certaines baignoires.
Rappelons que le prix moyen du litre d’eau en France est de 0,3 centimes d’€, en réduisant notre temps sous la douche de 10 à 5 minutes, on réalise donc une économie de 0,23 € par douche , soit 1,61 € par semaine, 7 € par mois et donc 83 € par an environ.
Par ailleurs, il convient aussi de privilégier les douches courtes au bain, un bain consommant en moyenne 150 à 200 litres d’eau. Soit plus de deux fois plus qu’une douche de 5 minutes et donc deux fois plus cher
Ces économiseurs d’eau opèrent sous pression un mélange entre l’air et de l’eau et permettent de diviser à 50 % le débit d’eau d’une installation classique sans aucune perte de confort. L’installation de ces bus permet donc de faire des économies considérables et sont peu onéreuses.
Il faut savoir que le lave-linge représente 12 % de la consommation d’eau des français.
Aujourd’hui, un lave-linge peut avoir une consommation en eau qui va de quarante-cinq à cent litres par lavage, selon sa classe énergétique. Par exemple, un lave-linge de classe énergétique D consomme entre 90 et 110 litres d’eau par lavage alors qu’un lave-linge de classe énergétique A+++ et A++ consomme entre 45 et 60 litres d’eau par lavage.
Une économie de 45 litres d’eau et 13,5 centimes d’euros par lavage (tant en eau qu’en électricité).
Selon une étude réalisée par Eurofins en 2009 pour le Gifam (Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager), un lave-vaisselle consomme en moyenne 12 litres d’eau pour une machine récente et selon le modèle. En moyenne, il apparaît que chaque famille réalise 220 lavages par an.
Selon la même étude, le lavage à la main traditionnel absorbe 42 litres d’eau pour la même quantité de vaisselle. Cette moyenne est cependant biaisée, car tout le monde ne fait pas la vaisselle de la même façon.
Malgré tout, le lave-vaisselle paraît tout de même plus économique, et permet une économie de 9 centimes d’€ par lavage.
Tout comme le lave-linge, une étiquette énergétique est présente sur chaque lave-vaisselle. Un lave-vaisselle affiche ainsi sa consommation énergétique en respectant la norme européenne par une lettre allant de A à G ; désignant une plus grande consommation d’énergie.
De plus, pour maîtriser au plus près la consommation d’un lave-vaisselle, certains modèles proposent des programmes de lavages diversifiés et adaptés aux types de vaisselle à nettoyer. Par exemple, il peut disposer d’un programme de lavage économique ou court s’il n’est pas entièrement plein grâce à l’option demi-charge.
Le système d’arrosage goutte à goutte permet de faire jusqu’à 70 % d’économie d’eau. Il convient de rajouter qu’il est préférable d’arroser son jardin le soir afin de réduire l’évaporation de l’eau.