Les armoiries de Montfermeil, sur lesquelles prend appui le nouveau logo, ont été adoptées en 1928 par le conseil municipal.
Elles rappellent l’activité viticole du vieux village et reprennent le blason du seigneur de Montfermeil, Jean-Hyacinthe Hocquart, fait marquis par Louis XIV, et dont l’écusson se trouvait sur le château. Elles doivent se lire : « Trois roses d’argent posées deux en chef et une en pointe sur fond de gueule [rouge]. »
La couronne murale (ou “de Cybèle”) de tours d’argent, placée en cimier, rappelle l’étymologie de Montfermeil (Mont Formiculus, mont fortifié). En souvenir des vins renommés de Montfermeil, elles sont encadrées de pampres, feuilles de vigne et grappes de raisins.
Si de nombreux vestiges de l’époque néolithique, dont un foyer de chasseurs tardenoisiens datant de 3 000 ans avant Jésus-Christ, attestent de la présence de l’homme dans notre ville depuis la préhistoire, le nom de Montfermeil est écrit pour la première fois, en 1122, sous la forme de Montefirmo.
En juillet 1611, pendant la régence de Marie de Médicis, Montfermeil est érigée en châtellenie par cette dernière en faveur d’Hilaire Lhoste en remerciement de ses bons et loyaux services.
En 1678, Antoine Pelissier, conseiller-secrétaire du Roi, rachète le domaine et commence la construction du château.
Vers 1764, son fils Jean-Hyacinthe-Emmanuel, chevalier, conseiller d’honneur au Parlement, premier président en la seconde Chambre des requêtes devient le premier marquis de Montfermeil, Coubron, Gagny, Maison-Rouge et autres lieux.
En 1790, Joseph Binet de Varennes devient le premier maire (1790-1791).
En 1820, Montfermeil compte 800 habitants, 544 hectares de terre sont en culture et quelques propriétés bourgeoises se construisent autour de l’église, rebâtie en 1820 sur les vestiges du XIIe siècle.
De 1868 à 1870, est installé le tramway, dont le premier monorail au monde dit le Larmanjat en 1868, puis le tramway à voie métrique en 1890.
En 1896, Montfermeil compte 1 188 habitants groupés dans le centre et autour de l’église. Montfermeil devient à la mode et a la réputation de « banlieue verte et heureuse ».
Avec la création de nouveaux quartiers comme Franceville et les Coudreaux, apparaissent des architectures de villégiature construites avec des matériaux tels que la brique, la meulière, etc. C’est le premier temps fort du développement de la Ville. Ainsi, en 20 ans, Montfermeil évolue profondément et passe de 2000 habitants en 1919 à plus de 6000 en 1939. Le 25 juin 1935 est inauguré l’hôpital intercommunal.
Cependant, alors que les nouveaux Montfermeillois s’installent dans des pavillons jusqu’en 1954, se dressent les premiers immeubles collectifs d’après-guerre. Des ensembles pavillonnaires sont réalisés à Franceville.
En 1960, deuxième grand développement, la société anonyme immobilière « Les Bosquets » présente un programme de 1600 logements.
Au recensement de 1990, la ville comptabilise 25 562 habitants.
Consciente de la nécessité de rénover le plateau de Clichy-Montfermeil et de redynamiser le centre-ville, la municipalité s’est engagée dans deux grands chantiers que sont le Programme de Rénovation Urbaine (PRU) sur la Résidence des Bosquets, et sur le centre-ville par la création de la ZAC Coeur de Ville et la restructuration du centre-ville ancien (OPAH RU, Opération isolée ANRU). Elle sera également prochainement desservie par de nouveaux moyens de transports qui lui permettront d’être connectée à la Métropole du Grand Paris.
Le Programme de Rénovation Urbaine (PRU) qu’a connu Montfermeil depuis 2004 a totalement bouleversé la résidence des Bosquets. Près de 700 logements issus de copropriétés dégradées ont été détruits pour laisser place à de nouveaux logements sociaux permettant ainsi aux habitants de retrouver fierté et dignité. Cette mutation s’est accompagnée de la restructuration totale des espaces publics, avec la mise en place de jeux pour enfants, l’ouverture de nouveaux équipements mais aussi l’arrivée de commerces et services de qualité autour de la place Notre-Dame-des Anges. Ce programme s’est poursuivi jusqu’en 2019 avec la démolition du bâtiment B5 comprenant 146 logements. Les habitants ont été relogés à proximité, dans trois nouveaux bâtiments baptisés : résidence Suzanne-Valadon, Edgar-Degas et les Jardins Utrillo.
Le PRU fait l’objet d’une convention partenariale signée avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). C’est la plus importante de France avec, à ce jour, 699 logements démolis, 325 réhabilitations et 492 logements neufs.
Par ailleurs, Montfermeil travaille depuis de nombreuses années à la réhabilitation et à la modernisation de son cœur de ville ancien. Deux opérations programmées pour l’amélioration de l’habitat (OPAH) de type renouvellement urbain se sont déroulées de 2014 à 2015 ainsi qu’une opération isolée ANRU, permettant la réalisation d’ensemble neufs, d’équipements, la création de nouveaux parkings et commerces. La restructuration du centre-ville se réalise aussi à travers la ZAC Cœur de Ville où des programmes immobiliers de qualité viennent compléter l’offre de logements.
À l’instar de l’arrivée du tramway T4 en 2019, celle du Grand-Paris-Express en 2023 permettra non seulement à Montfermeil de sortir de son enclavement mais offrira également de nouvelles perspectives de développement tant d’un point de vue économique, culturel que social.
La nouvelle branche du T4, créée depuis la gare de Livry-Gargan, comporte 11 nouvelles stations desservant Les Pavillons-sous-Bois, Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois et Montfermeil depuis 2019.
Grâce au T4, les interconnections avec les RER B et E sont facilitées. Il bénéficiera à terme de correspondances avec les futurs métro 15 et 16 du Grand Paris Express ainsi qu’avec le futur Tzen3 à Gargan. Le réseau de bus a également été amélioré et adapté à l’arrivée du tramway.
Quant à la ligne 16 du Grand-Paris-Express, elle comptera 68 nouvelles gares dont celle de Clichy-Montfermeil, implantée entre la promenade de la Dhuys et les les Ateliers Médicis (ancienne tour Utrillo) et facilitera les déplacements des Montfermeillois.
Véritable levier en matière de développement économique et d’attractivité, la ligne 16 irriguera l’est de la Seine-Saint-Denis jusqu’à la grande couronne. Elle comporte un tronc commun avec la Ligne 17, entre Saint-Denis Pleyel et Le Bourget RER.
Permettant une liaison directe vers la cité Descartes et les bassins d’emplois du Grand Paris, elle offrira de nombreuses possibilités de correspondances (RER A, RER E, RER B, lignes Transilien et Tram) et donnera l’occasion à Montfermeil d’être ainsi mieux connectée au reste de la métropole et de ses équipements. La mise en service du GPE est prévue d’ici fin 2023.
Pour plus de renseignements sur l’histoire de la ville, vous pouvez contacter le service Archives et documentation.