Le marché des Coudreaux accueille deux petits nouveaux

Pouvez-vous vous présentez aux Montfermeillois qui ne vous connaîtraient pas encore ?

Franck Beauge : J’ai 37 ans. J’exerce la profession de primeur depuis 14 ans. En plus de Montfermeil, j’ai également des stands aux marchés du Perreux-sur-Marne et de Brou-sur-Chantereine.
Patrice Gallais : J’ai 33 ans. Je suis boucher depuis 16 ans. Il y a quatre ans, j’ai ouvert mon propre magasin à Villemomble. Je suis également vice-président de la Fédération de la Boucherie et des Métiers de la Viande (FBMV) du 93.

Comment avez-vous été amené à rejoindre le marché des Coudreaux ?
F.B : J’ai tout simplement été contacté par la Ville de Montfermeil pour savoir si j’étais intéressé. Comme j’aime les challenges, je me suis dit que ce serait stimulant de participer à relancer ce marché auquel je participe depuis maintenant deux mois.
P.G : Tous les ans, la FBMV envoie une lettre de vœux à tous les maires du département pour la nouvelle année. Suite à ce courrier, j’ai moi aussi été contacté par les services de la commune afin de rejoindre le marché des Coudreaux. Ce que j’ai accepté mais uniquement les dimanches. J’ai fait ma première journée le 17 janvier dernier.

Quels sont les produits que vous proposez :
F.B : Je vends des fruits et légumes qui sont à 80% issus de l’agriculture biologique française. Je propose aussi quelques fruits exotiques, surtout durant la période des Fêtes.
P.G : Je propose tout type de viande :
du bœuf du limousin, de la volaille des Landes, de l’agneau, du porc, etc. Tous mes produits sont français et de haute qualité. Je m’occupe de tout de A à Z, de la découpe à la présentation. J’aime aussi beaucoup accompagner le client dans son choix : j’explique d’où vient la viande, comment je l’ai préparée et je donne quelques idées de recettes.

Au-delà du marché des Coudreaux, comment avez-vous vécu la crise sanitaire que nous connaissons depuis bientôt un an ?
F.B : Avant même le début du premier confinement, nous avions mis en place un système de livraison. Cela nous a permis de limiter les pertes financières. Nous n’avons jamais eu à mettre nos trois salariés en chômage partiel et nous n’avons demandé aucune aide de l’Etat.
P.G : Les bouchers font partie des rares commerçant qui ont profité de la crise. A titre personnel, mon chiffre d’affaires a augmenté de 15% à 25%. C’était surtout vrai pendant le premier confinement, car les gens étaient plus souvent chez eux, et par conséquent avaient plus de repas à préparer. J’ai eu tellement de demandes que j’ai travaillé en livraison à temps plein pendant trois mois. Durant cette période, j’ai gagné beaucoup de nouveaux clients qui me sont restés fidèles depuis.